Essai : Fiat 124 Spider
Une belle italienne à essayer en Normandie, cos’altro (what else) ?
Je connais désormais plutôt bien la version japonaise de ce bolide, la Mazda MX-5 et sa version RF. Je suis donc super heureuse de recevoir une invitation totalement en mode « à l’arrache » pour un essai de la 124 Spider.
Je vais enfin découvrir la frangine, plus longue, plus courbée, plus puissante et un poil plus cher.
Si vous voulez savoir à quoi ressemble une MX-5 vous pouvez lire mes articles ici et là. Vous aurez déjà une idée de ce qu vous attend sur la 124.
Entre les 2 voitures, il y a peu de différences étant donné qu’elles sortent de la même usine. Qu’il s’agisse de l’intérieur de l’habitacle, de la boîte, des équipements de sécurité, tout est raccord… Si vous êtes déjà monté dans une Miata, vous ne serez pas dépaysés avec la 124.
Sauf que vous le serez quand même, quelle que soit la voiture que vous connaissez entre ces deux là. Après une MX-5, prendre le volant d’une 124 c’est déjà se dire « oh le capot est hyper long, je ne vois que lui, il va falloir que je fasse gaffe ». Oui. Le capot est long et avec ses parties bombées, il est impossible d’oublier sa présence.
Après un très bon déjeuner au Nolita, le restaurant situé au dernier étage du Motor Village (lire mon article ici) nous nous dirigeons vers les voitures.
J’ai choisi la version en boîte auto pour le trajet aller, car c’était la seule en blanc. Avec le soleil que nous avions, je m’étais dit que je blanc serait vraiment la meilleure couleur.
Etant donné qu’avec ma camarade, Aurore des Enjoliveuses, nous avons emprunté des petites routes du Vexin pour nous rendre en Normandie, certaines zones permettent de faire un peu mumuse avec la 124 Spider et d’autres me font un peu flipper pour les manoeuvres.
Quand tu te retrouves dans un super site, en sens unique, que tu installes la voiture pour une séance photo et que déboulent 2 voitures d’affilée, tu dois faire marche avant, puis marche arrière en montée pour te remettre sur ton spot, là, une chose est sûre, vive la caméra de recul (que n’a pas la MX-5).
Le beau temps nous a permis de rouler 80% du temps en mode décapoté. Tous les gens que nous croisions regardaient la voiture, elle a multiplié les réceptions de marques d’amour. Et finalement, quand on connait le nombre de cabriolet vendus en France par an – 15 000 exemplaires en 2014 sur plus d’1,5 million de voitures vendues + on comprend mieux que ces voitures continuent de fasciner et de donner envie (vous gênez pas, on est à moins de 30 000€ !).
C’est justement quand on roule sans toit qu’on voit LE truc disgracieux commun à la japonaise et l’italienne : l’antenne. Démesurément longue, c’est l’élément que je trouve moche, à tel point que je ne vois quasiment plus que ça…
Il faudrait que j’arrive à expliquer la différence entre les motorisations, donc le mieux reste d’utiliser un langage simple : sur le papier, la Fiat est plus puissante, plus couplée, c’est un fait (moteur turbocompressé vs atmosphérique pour la Mazda). Dans la réalité, j’ai eu la sensation d’une voiture plus lourde que la Mazda, moins agile.
N’oublions pas aussi que nous sommes sur des petits cabrios peu puissants, on n’est pas là pour faire la course, ni avec la Fiat, ni avec la Mazda. On est là pour avoir une petite voiture sympa, pour sortir les week-end, aller chercher les pain, profiter de la vie et du soleil.
On peut très bien prendre son pied tout simplement avec la 124 Spider, cheveux au vent, se sentir libre, prendre une bonne claque sur le front car on a oublié de mettre la casquette et la crème solaire… A chaque fois que je vais en Normandie, je sais pourtant que si le soleil semble être cool, en fait, il tabasse carrément !
Après plusieurs heures de route, on arrive enfin à notre hôtel. La belle vie continue puisqu’on est reçu comme des rois à l’Hôtel du Golf du groupe Barrière – et en plus par Alexandra, directrice de la Communication – on pourrait carrément passer pour des gens plus importants que les joueurs du Stade Malherbe présents en même temps que nous 😉
Ici, c’est luxe, détente, et surtout : golf, pommes et chevaux. A défaut de voir des chevaux dans l’hôtel, j’ai vu des enfants galoper dans le hall et ça m’a fait plaisir de voir qu’il y a encore des endroits où on peut venir avec un enfant sans que soit un problème. Les parents, comme moi, qui ont déjà cherché des hôtels pour les vacances ou pour un week-end, et qui se sont déjà pris la tête car la taille de la chambre ne permet pas l’ajout d’un lit et qu’il faut systématiquement réserver une 2ème chambre me comprendront…
Le dîner a été très agréable, mais à cela, je dois ajouter que le groupe dans lequel je me trouvais était le plus fou que j’ai jamais vu. Je tiens tous à leur tirer mon chapeau car on ne se connaissait pas forcément et ça a matché comme ça matche rarement. Journalistes, blogueurs, magazine, radio, web, consultant en comm’, hommes, femmes : ça a été une totale réussite.
Le golf et moi, ça fait deux. Mon mec adore, lui, donc il n’est pas exclu qu’on se retrouve un jour de nouveau dans cet hôtel pour qu’il tape dans la baballe. Pendant ce temps, je m’imagine plus prendre la route, pour retourner à Villerville (quoi ? encore ?? oui…) et continuer de naviguer sur des petites routes, totalement au pif, loin de la folie de Deauville et Trouville.
C’est exactement ce que j’ai fait lendemain matin. Après une bonne nuit de sommeil, un petit déjeuner énorme englouti, j’ai laissé mes compagnons de jeux s’initier au golf et je suis partie rouler, cette fois ci avec la boîte méca. Je suis tellement une warrior que malgré la météo nuageuse et embrumée, j’ai ouvert la capote et mis le chauffage à fond. Et puis, forcément, j’ai mis de la musique… La boîte méca est nettement plus agréable, plus fonceuse et réactive que la boîte auto qui semble avoir du mal à passer les rapports au bon moment.
Encore une fois, on est sur un petit cabrio plaisir alors on ne roule pas avec un mode sport qui rugit fort à 150 sur des routes limitées à 90 km/h. On roule tranquillement, on admire le paysage, on se perd un peu mais on aime ça. Inutile d’aller à une allure dingue, on arrivera tous au même point à un moment donné 😉 Sauf que certain kifferont plus que d’autres et auront eu le temps de parler de ce qu’ils ont vu en route.
L’heure du déjeuner a sonné, comme à la cantoche, et hop, nous voilà à la Folie Douce. Rien à voir avec celui que je connais à Val d’Isère, là, c’est soft, sympa, convivial, l’accueil est excellent. Le repas, moins, j’ai eu une sensation de lourdeur, de trop (trop de viande, de gras… pourtant, le gras c’est la vie, hein ?). Le cadre et l’ambiance sont sympas, mais j’ai moins été conquise par les plats.
Il va être l’heure de repartir, direction Paris, mais à la veille du premier tour de la présidentielle, on veut LA photo avec les 3 x 124 Spider : bleu, blanc, rouge ! On va donc près des fameuses planches pour placer les voitures. Ce succès de dingue ! Plein de gens les ont prises en photo, se sont pris en photos devant, ont rigolé devant nos âneries. Parce que j’ai eu l’idée saugrenue de dire « allez, tous dans une 124 ! ». Une équipe fun, je vous le redis !
Bon, cette fois, faut vraiment y aller, je laisse Aurore conduire jusqu’à sa gare, et après nos adieux, je finis seule la route jusqu’à Paris. Et paf, embouteillages, klaxons, insultes… Le retour à la réalité est rude.
A l’arrivée au Motor Village, la voiture est encore admirée par des passants puis je rends les clés.
Au final… MX-5 ou 124 Spider ? Dur… Je dirais le design de la MX-5 et la motorisation de la 124, je suis certaine que ça serait le meilleur des 2 mondes ! J’ai bon ?
Merci à Lilou & Olivier, Perrine & Pedro, Clarisse & Alexandre, Laurence & Sandrine, Mickaël, ma binôme Aurore, sans oublier Christophe, Angélique et Valérie. Organisation au top ! <3
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