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Essai : Alfa Romeo Giulia

La Giulia, cette berline historiquement connue et reconnue, que ce soit pour son design ou son passé sportif, renaît, et c’est une jolie surprise.
J’ai été pistonnée sur cet essai pour le choix de la voiture à conduire puisque j’ai eu une voiture rouge ! Merci Frédéric d’Auto-Mag ! Être en binôme avec un photographe permet de bénéficier de LA voiture la plus photogénique possible et c’est tant mieux, car je l’ai mitraillée ! Il a été dit que notre auto disposait d’un rouge non vendu sur cette finition, mais là, j’avoue que j’ai eu beau chercher, je suis bien en peine de vous dire si c’est le Rouge Competizione (proposé uniquement sur QV) car je ne distingue quasi pas la différence avec l’Alfa ou le Monza…
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Nous sommes en 2016, alors la Giulia d’aujourd’hui ne ressemble pas exactement à la Giulia des années 60. La calandre est désormais commune pour Mito, Giulia et Giulietta. Quand on parle de spoiler à l arrière, j’avoue le trouver un peu « discret » alors que l aileron de requin est plus attirant et capte l’œil.
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On trouve beaucoup d’aluminium sur cette voiture, que ce soit dans les portes, les carters de freins, les suspensions, les ailes… On réduit le poids au maximum pour obtenir la meilleure puissance possible.
Cette italienne est une propulsion mais ne vous colle pas spécialement au siège lors d’une forte accélération. On passe pourtant de 0 à 100 en 7,1 sec. Mais on passe de 100 à 0 en 38 m. Oui, il est plus important d évaluer la distance plutôt que la durée pour le freinage, si vous n’avez pas oublié vos cours de code.
La tenue de route est excellente et les suspensions exceptionnelles, on a pourtant bien vadrouillé dans des coins avec des routes un peu pourries et je n’ai jamais rien eu à redire sur ces deux points. Les accélérations sont franches mais nettement plus appréciables lors de la conduite avec les palettes au volant ou en boîte manuelle, la boîte auto rend la voiture moins réactive, plus lente à passer d’une vitesse à l’autre et on attend plus les changements de rapports.
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A l arrière, très honnêtement, je n ai pas eu la sensation d’être à l’étroit cependant j ai eu l’impression d’avoir les fesses bien plus basses que mes genoux, c est un peu sport même pour les mouflets derrière. Coup de bol, dans le siège auto ou le rehausseur, ils auront moins cette sensation.
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Pour ce qui est du confort, j’étais bien, j’avais de la place, les sièges sont de bonne qualité, taillés pour qui voudra conduire des centaines de kilomètres d’une traite.
Pour la sécurité dans Giulia, Alfa a misé sur le max mais « en série » : caméra et radars de recul, système d’alerte anti-collision, freinage d’urgence à moins de 50 km/h en cas de collision, alerte de franchissement de ligne… A noter que le constructeur n’a pas souhaité ajouter de retour dans le volant si on dépasse une ligne, vous serez averti mais ça sera à vous de vous remettre bien comme une grand. Tout ça pour vous laisser le plaisir de conduire.
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Quelques petits bémols à mon sens : les palettes ne suivent pas le volant lorsqu’on le tourne, il semble que je sois aujourd’hui la seule à trouver regrettable ce choix, car Alfa a eu la remarque inverse pendant des années, curieux, c’est plus facile de changer de vitesse avec les palettes qui suivent le mouvement du volant que lorsqu’elles sont fixées derrière le volant.
Autre point, si l écran (6,5″) du système de navigation est grand et confortable à l œil, je regrette que le rendu de la caméra de recul soit si petit (à peine la moitié de la taille de l’écran).
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Le coffre fait un volume de 480 L, il faudra vous baisser un peu un aller chercher les bagages calés au fond. Une fois la banquette arrière, 2/3 1/3 rabattue on gagne beaucoup en espace, mais point gonflant de la berline à hayon, la partie sous la lunette arrière est fixe, donc on a de l’espace en longueur on perd un peu en hauteur.
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Actuellement, c’est le Diesel qui est proposé dans le catalogue (à partir de 30 900€) la seule version essence existante est pour la Quadrifoglio, cependant le prix correspond aux 510 chevaux qui vont galoper sous le capot : 79 000€.
Une autre motorisation essence va arriver, cet automne, avec 200 ch en 2.0 Turbo.
À ma question : n’a t -on pas peur de reprendre ce nom mythique de Giulia pour une nouvelle berline ? Réponse : « non, et les Alfistes sont heureux et ne demandaient que cela depuis des années, ils sont nos meilleurs ambassadeurs ».
Mon autre question portait sur les fameux 510 ch dont est dotée la version Quadrifoglio de cette Giulia. Pourquoi autant de chevaux ? Pour se souvenir du passé de la Giulia et d’Alfa dans le sport auto ? Non, la réponse est plus simple et plus amusante : « pour faire mieux et plus fort qu’une marque allemande » (j’ose la citer ? BMW). C’est honnête et j’aime ça.
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Arriver sur ce segment dominé justement par les constructeurs allemands, c’est osé mais pas pour autant risqué, d’autres comme Volvo se testent et essaient de prendre leur part du gâteau. Infiniti et Lexus sont aussi dans la course. Sur le segment D, 100 000 voitures sont vendues chaque année en France, peut-il y avoir de la place pour tout le monde ?
De mon simple avis, oui. Certains se lassent de leur grosse berline allemande et veulent en changer pour faire différemment des autres. Logique. On est dans un monde en mouvement, où on veut se démarquer, la voiture est un bel outil pour ça. Bien entendu, s’il y a de la place pour tout le monde, certains vont voir leurs ventes baisser…
Il faut bien une Giulia pour aider la marque italienne à revenir sur le devant de la scène, car le catalogue n’était pas super fourni. La nouvelle plate-forme « Giorgio » en Italie va servir à la construction de cette voiture, elle pourra aussi servir de base pour d’autres marques du groupe… On songe aussi à une version hybride de la Giulia…
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Alfa nous l’a dit : l’objectif pour la première année est calé sur 3 000 ventes. Sachant que le premier week-end de présentation de Giulia en concessions a permis de faire vivre 600 essais aux potentiels clients, le produit semble être attractif. En Italie, c’est un raz de marée humain qui est arrivé dans les concessions et de mémoire d’Alfa, on n’a jamais connu ça.
Petite info : la Giulia va être inscrite au concours de la plus belle voiture de l’année. Alors, le gros retour d’Alfa Romeo, c’est pour 2016 ?
Essai réalisé dans le Vaucluse – sur une bonne centaine de km – avec une Giulia 2.2 Diesel 180 ch BVA8.



Il y a 5 commentaires

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  1. Letarmo

    Hé oui, étant alfiste de longue date (après avoir eu bien d’ autres marques et modèles, puis 9 Alfa) je l’ai essayée en Juin, et suis tombé immédiatement sous le charme. DE son esthétique et surtout de son incroyable agrément de conduite.
    Ma Giulietta aussitôt (bien) vendue, j’ai commandé la Giulia en version Lusso boite AT8, intérieur « Pieno Floro » cuir beige et caisse rouge Alfa…Bien qu’ ayant été « de la partie », je n’ai vraiment pas détecté de défaut notable, sauf des incohérences entre le catalogue (tarif au 1 juillet) et ses options, et ce qui est accepté en commande. Exemple jantes 17″ sport proposées en option (200€) sur la Lusso mais refusées à la commande, bon, peut mieux faire.
    D’ autres bizarreries, par exemple, forcément l’ intérieur noir avec le rouge Monza ??
    Plus qu’un mois, en principe, à attendre…43 ans que je n’ avais pas acheté une voiture neuve mais celle-là 😀

  2. Cassidie

    L’Alfa Romeo Giulia est très classe. En tout cas, le photographe a su la mettre en valeur dans ses clichés ! Je me vois bien la conduire. Pour ça, il me faudrait bien trouver le financement nécessaire. MDR !


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