Le Trophée Andros dans le Team Mazda

Je sais bien que j’arrive un peu tard dans la saison pour vous parler du Trophée Andros mais peut être que ce petit billet vous donnera envie de suivre la compétition 2016-2017 ?

Au commencement, le Trophée Andros est un championnat de compétition automobile sur glace. Ca peut aussi devenir une compétition sur neige, sur sol mouillé ou juste sur bitume si la météo n’a pas été favorable.

Le championnat existe depuis 1990 et se déroule dans des sites dédiés, donc à la montagne. Pour cette saison, étaient prévus au calendrier : Val Thorens, Andorre, Alpe d’Huez, Isola 2000, Lans en Vercors, Super Besse et Saint Dié des Vosges.

L’idée d’assister à une épreuve est venue lorsque je cherchais un spot pour mettre mon fils sur des skis,mais surtout, pour voir de la neige, chose difficile en Île de France. Je voulais aussi que le lieu ne soit pas trop éloigné de Paris, pour avoir le moins de route à faire sur un court week-end. Exit donc Andorre, l’Alpe d’Huez, Isola 2000 et Val Thorens.

Etant donné que j’essayais une voiture lors de l’épreuve à Lans en Vercors, « out » aussi. Super Besse me semblait plutôt sympa, pas très loin, pas trop haut en altitude (la 1ère nuit étant toujours hard quand on n’a pas l’habitude). Il fallait aussi trouver un logement sympa. Si j’aime la neige, je peux profiter ce billet pour décrire mon effroi à la vue du « concept » des vacances au ski. Les hôteliers font des prix dingues et surtout, permettent rarement pendant la saison de ski à ce que les vacanciers restent 4 nuits en milieu de semaine au lieu de la semaine complète.

Super Besse est donc un bon compromis, à 1300 m d’altitude et quelques logements sympas autour (merci airbnb). De plus, les forfaits de ski et location de matos ne sont pas non plus trop onéreux.

Avant le début de la compétition, on peut assister à l’arrivée des camions, voir les structures se monter, tout un petit monde qui s’affaire à tout mettre en place pour les voitures et le public. La structure Mazda, c’est une tente énorme qui permet d’un côté à ce que les fans puissent voir les voitures et leurs ingénieurs, avec une partie « cachée » pour que les pilotes et les ingés puissent être un peu en retrait, faire les réglages et se préparer. De l’autre côté, c’est l’hospitalité avec une pièce qui sert aux briefings, des écrans qui retransmettent les courses et tout plein d’invités.

Le Trophée Andros est l’occasion de rencontrer les pilotes de près, et je vous avoue que si je connais les noms et têtes de certains, je crois avoir découvert de vrais fans lors de ce week-end. Il y a d’abord ceux qui courent après Margot Laffite, et ceux qui sont contents de voir Jean Pierre Pernaut « en vrai ». Ca fait quoi ? Franchement, je l’ai vu venir serrer plein de mains et discuter avec plein de monde chez Mazda et j’ai mis 5 min à remettre un nom sur sa tête ! Il a l’air chez lui ici et on peut forcément se dire que c’est sans doute un gars du Team 😉 Logiquement, il pilote depuis une dizaine d’années, mais cette saison, pas de bol, il s’est fait un genou (me demandez pas comment, je suis pas assez calée sur les infos people). C’est donc Margot qui a récupéré son volant.

Pour Margot, c’est plus simple, des filles en sport auto, il y en a peu, on les replace vite, et puis, je la vois plus souvent dans ma tv sur C+ que le présentateur du JT de 13h sur Tf1 😉

Dans le Team Mazda, il y a la star : Jean Philippe Dayraut, détenteur du plus grand nombre de victoires au Trophée Andros (6 titres, et 54 victoires). Il y a aussi Jacques Wolff et Patrick Lhoste (patron de Yokohama France). Et puis, il y a un petit jeune finlandais Toomas (aka Topi) Heikkinen. Les voir se préparer, aller en briefing, être concentrés avant la course, mais heureux après.

J’ai surtout fait une découverte très sympathique : Clémentine Lhoste, fille de Patrick Lhoste. Mon fils lui a tapé dans l’oeil et si elle n’était pas occupée entre ses études (elle a 17 ans) et la course auto en sprint car (buggy), je lui proposerai bien de devenir ma baby-sitter ! La jeune qui réconcilie avec la jeunesse. Hyper mature, souriante, accueillante, mais sachant être sérieuse et humble quand il faut (la miss est en tête du classement et s’est assurée du titre ce week-end). On risque de la voir débouler au Trophée Andros électrique l’an prochain là où s’illustrent quelques uns des plus sûrs espoirs du sport auto français comme Matthieu Vaxivière et Nathanael Berthon.

C’est aussi l’occasion de voir des stars qui ne sont pas des pilotes. Ils ont d’ailleurs leur course à eux : le Trophée des Stars et c’était à Super Besse. On a pu voir Florent Manaudou, Camille Lacourt, Laury Thilleman et Renaud Lavillenie..

Le seul point négatif vient de l’un des commentateurs live des courses, Patrice Bertin. Je déteste les gens qui écorchent les noms de famille, surtout quand l’autre commentateur avec lui reprend sans cesse en l’énonçant correctement, à croire que le mec le fait exprès pour faire chier le monde… Une espèce de « Paulo la Science » mais sans la science.

Bref, au Trophée Andros, il y a des jeunes, des vieux, c’est familial, une ambiance bon enfant, même si le temps est pourri. La phrase que j’aurai le plus entendue ce week-end : « putain, il fait froid ». Moi, j’espère juste que Mazda reviendra l’an prochain 😉 Merci aux pilotes pour toutes les photos et dédicaces pour mon fils ! Encore pardon, Margot, mon fils n’a pas voulu faire de photo avec toi, il sera surpris quand on lui montrera à la tv qu’il t’a vue en vrai !

Voici ma petite galerie photo (j’ai suffisamment montré mon fils sur les réseaux ce week-end, je cache donc son visage sur le blog)