Essai : Ford Mustang GT

Tu te souviens, j’ai essayé sa petite soeur en version Ecoboost ?

Il fallait donc que je compare les 2 modèles pour savoir, si besoin, laquelle me tenterait le plus à l’achat.

Mon choix est fait, ami du V8, tu vas me haïr ! Je prends l’Ecoboost ! HHaaaa la follllleee, la déglingo, la néophyte, c’est un scandale, un sacrilège…

Allez y, jetez moi des caillasses, mais oui, je préfère l’Ecoboost pour plusieurs raisons.

En tant qu’acheteuse, avoir une Mustang, c’est déjà l’assurance d’obtenir un beau succès sur les routes. Mais si vous êtes habitué du blog, vous savez aussi que j’ai les oreilles sensibles, que je fais attention à ma consommation et point de vue prix, fatalement l’Ecoboost est un choix plus raisonnable.

Sans rester focalisée sur le moteur, on peut parler de la différence entre Fastback et Convertible. La version Fastback dispose de nettement moins d’espace intérieur à l’arrière, c’est donc un peu ardu de mettre un bambin, si petit soit-il, sur son siège auto ou rehausseur. Là dessus, je vous encourage à prendre la Convertible (et puis, l’été, c’est mieux 😉 ).

Seule ombre au tableau si vous tenez absolument à la GT et Convertible, la facture passe à 46 000€ en boîte manuelle (vs 37 000€ en Ecoboost Convertible, prix le plus accessible). Comptez 2 000€ de plus pour la boîte auto. La boîte auto est américaine, donc, loin d’être au niveau des boîtes manuelles européennes…

Et franchement, je m’en cogne ! C’est le style qui prime. Dans cette voiture, j’ai fait comme je fais toujours, j’ai pluggé ma clé usb blindée de chansons et une a retenu mon attention car j’ai trouvé que son refrain représentait très bien ce que l’on peut ressentir au volant de la Mustang  GT : « Cause you make me feel like I’ve been locked out of heaven
For too long, for too long » (Bruno Mars : Locked out of Heaven).

C’était la petite parenthèse en-chantée de mon essai.

Habituellement, avec toutes les voitures que j’essaie, je me fiche du regard des gens, mais en Mustang, tout change. On te cède la priorité même si c’est pas toi qui l’a, juste parce que celui qui te la laisse veut voir la voiture passer. C’est l’American Way of Life 😉

Pour mon deuxième essai Mustang, je me suis habituée à la longueur et à la largeur de l’auto. Finalement, le Pony se laisse dompter. Même pas peur d’aller à Paris et de devoir me garer pour assister au Challenge International de Paris (du fleuret pour les non-initiés).

Pour l’éco-conduite, je passe mon tour, très très difficile pour moi de passer sous les 13 l au 100 (vs 10-11 l sur l’Ecoboost) donc l’addition fait un peut mal aux fesses chaque fois qu’on va à la station faire le plein…

Comme la Convertible essayée précédemment, j’ai eu droit aux petits bonheurs simples d’une voiture qui dispose de la technologie que j’aime : caméra de recul, climatisation bi zone, écran couleur tactile, démarrage sans clé, les sièges chauffants ou rafraîchissants, aide au stationnement arrière…

Et toujours le must, la projection du cheval sur le sol lors de l’ouverture des portes. En revanche, depuis que mon frère a vu ça, dans ma tête résonne sa réaction : « Déméco, Déméco… » (ou comment te pourrir un mythe avec le slogan d’une pub pour un déménageur).

Je me suis surtout amusée à rouler avec dans une ville nouvellement limitée à 30 km/h dans sa totalité. Hé ben c’est pas simple, mais

Bref. La Mustang, oui. Mais pour moi, si cela devait être un achat, le V8 est « accessoire » (bouuhhh, voyyooouuuuuu). Chacun son truc, hein 😉 Notez tout de même qu’à la différence de beaucoup de billets sur mes essais, là, je parle d’achat…