La Volkswagen Coccinelle d’Annie Hall
En tant que grande fan de Woody Allen, je ne pouvais pas ne pas vous parler d’Annie Hall.
Le film passe ce soir, 30 novembre sur Arte. Il a obtenu 4 Oscars en 1978 : meilleur film, meilleur réalisateur, meilleur scénario et meilleure actrice pour Diane Keaton. C’est d’ailleurs le record d’Oscars pour un seul et même film du réalisateur. L’actrice est absolument divine dans ce film, elle incarne la femme moderne, indépendante, cultivée, et c’est l’ex compagne de Woody depuis 2 ans lorsque le film est tourné.
L’histoire (largement autobiograhique) démarre par leur séparation, Woody revient sur leur relation (qui a duré 10 ans). Les bons moments, les moments de doute, leur psychanalyse à chacun, leur vie professionnelle, toute l’histoire qui fait un couple et les raisons de leur séparation. Cela reste une comédie, surtout ne vous dîtes pas que vous allez pleurer pour une séparation ! Si ce film est catégorisé « comédie romantique », croyez moi, on est bien loin des classiques genre Love Actually, Pretty Woman, Bridget Jones et cie (dont je suis, pour le coup, beaucoup moins fan) !
Annie Hall est un personnage fictif basé sur la vraie Diane Keaton. Son nom de naissance est d’ailleurs Diane Hall. Contrairement à beaucoup de papiers qui insistent sur le fait que tout le monde surnommait Diane : « Annie », vous pourrez voir que c’est faux dans cette interview. Même si l’actrice a avoué dans une interview que le vision d’elle communiquée par Woody Allen est largement idéalisée, cela n’empêche pas qu’elle précise que ce soit un film facile à jouer, sans aucun effort particulier, avec ses propres vêtements, et même s’ils se sont tenus au script, le jeu d’acteur est très naturel. Pour autant, on sait qu’on est devant un film et pas devant une télé réalité avec une caméra intrusive dans la vie personnelle des deux personnages.
C’est ce qui fait que j’aime les films de Woody Allen, parce qu’ils sont souvent réalisés à partir des pensées du réalisateur, inspirés par sa vie, ses questions, ses histoires, sa psychanalyse. Les musiques utilisées étant essentiellement jazzy et les histoires se passant la majeure partie du temps à New York, le mélange est parfait pour moi !
Le voiture que conduit (très mal) Diane Keaton est une Volkswagen Coccinelle (aka Beetle aux USA) version cabriolet de 1973. Les scènes filmées depuis l’intérieur de la voiture montrent très bien la conduite archi nulle d’Annie Hall. Pour le coup, impossible de savoir si c’est réellement basé sur la conduite de l’actrice 😉 Vers la fin du film, elle conduira une Datsun 280Z que je préfère largement à la Coccinelle.
Du côté de Woody, on ne peut pas dire que la conduite soit meilleure, monsieur confond la marche avant et la marche arrière sur sa Cadillac Fleetwood Eldorado cabriolet de 1976, ce qui est assez drôle c’est que cette scène est entrecoupée d’images d’autos tamponneuses !
Vous aurez l’occasion de voir une Mercedes Benz 450 SL et quelques vieux véhicules… Bonne soirée !!!
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