Essai : Nissan Pulsar GT

Je voulais essayer la Pulsar, mais on m’a gentiment proposée la version sportive GT. Est-ce que j’aurai dû dire non ?

Non !

Tout simplement parce que 190 ch, ça ne se refuse pas (surtout quand on voit le veau que je me traîne à la maison…). Boîte manuelle, 6 vitesses, essence, 5 portes, le combo de base gagnant pour moi !

Avec le temps, je deviens vraiment exigeante sur des détails, même si pour certains les « chevaux sous le capot » sont loin d’être un détail de l’automobile.

Me voilà donc, roulant, avec ma Pulsar et une révélation me fonce dessus au triple galop : « mais que cette voiture est normale pour une Nissan !!! ». Comprenez que ce n’est pas un crossover, que ce n’est pas une sportive, que ce n’est pas une électrique, et que c’est justement là que Nissan devrait marquer des points pour la clientèle qui aime les voitures passe-partout (rien à voir avec Fort Boyard).

Ce n’est pas un reproche à mon sens cette « normalité » auto car Pulsar possède beaucoup de qualités.

Si ce n’est pas la voiture la plus originale, la plus « formée » de Nissan, je la trouve bien proportionnée mais je lui trouve un manque d’assurance, d’agressivité, de punch dans le design. On reste très sobre chez Nissan, quand on fait une GT, on trouve le petit sigle uniquement sur la porte du coffre sous le nom du modèle. On n’est pas du genre vantard chez Nissan !

La GT, c’est surtout sous le capot, il ne faut pas vous attendre à des sièges baquets même si vous avez une sellerie GT 😉 En revanche, niveau jantes, je suis gâtée : 18 pouces bi ton, elles sont magnifiques et il est rare que je parle de jantes ! On a aussi l’embout de pot d’échappement chromé et LA petite touche de fantaisie sur la planche de bord et les portes : l’imitation carbone !

C’est le seul défaut que pourraient lui reprocher les puristes des voitures sportives, c’est une « GT… mais pas tellement ».

A la conduite, elle se révèle maniable, fluide et absolument pas bruyante – j’insiste sur ce point car j’essaie actuellement une voiture incroyablement bruyante, on aura l’occasion de parler de nos différences d’évaluation du bruit, ça sera intéressant. Elle a 190 chevaux mais elle est super discrète, du coup, au volant, on a tendance à oublier qu’on est dans une GT. Personnellement, je m’en tape un peu. L’expérience de conduite était agréable. Point !

Ceux qui me lisent savent très bien que je ne suis pas là pour vous parle du 0 au 100 ou pour dire que j’ai poussé mémère à 230 parce que clairement, c’est pas ma façon de conduire 😉

Le top, ça reste les 4 caméras qui vous aident dans vos manoeuvres pour avoir une vision à 360° autour de la voiture. La qualité de l’image sur l’écran 5 pouces n’est certes pas de la Haute Définition, mais on est sur une voiture à moins de 30 000€, on ne va pas comparer l’incomparable sur des bagnoles vendues à 90 000€, hein ? La qualité suffit donc amplement pour voir un obstacle éventuel.

Sur ma Pulsar, pas besoin de clé, j’ai le Start & Stop, le port USB (in-dis-pen-sable !), le régulateur/limiteur, l’alerte de franchissement de ligne, la clim bi-zone automatique, mon porte-gobelet, et les obligatoires commandes au volant.

Sur la version prêtée, elle était équipée du pack premium, donc à moi les sièges chauffants, parce que je suis frileuse et que ça commence sérieusement à cailler le matin pour amener l’enfant à l’école !

Tiens, l’enfant, il en a pensé quoi ? Il l’a trouvée belle (et vous découvrirez bientôt qu’il ne dit pas ça de toutes 😉 ). Comme les photos en attestent, vous verrez qu’il y a bien assez de place pour un enfant de 4 ans sur un siège auto – oui encore le RodiFix de Bébé Confort, ce siège va battre des records ! –  pratique d’ailleurs de l’installer et Pulsar dispose des petites protections qui couvrent les attaches Isofix. Encore bien pour lui, l’accoudoir central à l’arrière avec porte-gobelet (bon ok, il boit pas encore de café…).

Le coffre est spacieux avec ses 385 l utiles et la banquette arrière se rabat en mode 60/40.

Bref, à chaque fois que j’essaie une Nissan, tout se passe parfaitement bien, depuis le moment où je monte dans la voiture jusqu’à ce que je me retrouve à l’arrêt après plusieurs kilomètres, tout est nickel.

Bientôt la suite de mes aventures en Nissan, il m’en reste encore quelques unes à essayer !!!