Essai : Volkswagen Coccinelle Cabriolet Couture
Si vous suivez mon blog depuis un moment, vous avez dû vous apercevoir que je n’ai pas essayé beaucoup de Volkswagen.
Ma faute est réparée. J’essaie donc la Coccinelle Cabriolet Couture. Oh wait ! Coccinelle ? Oui oui. Je sais, pour avoir posé la question autour de moi à des non averti(e)s en auto, que beaucoup de français disent « beetle » (à tort). Nous avons été trop américanisés lors de la sortie de la New Beetle (ça remonte déjà à plus d’une décennie). On dit bien « Coccinelle », ce terme de se réfère pas uniquement à la vintage que nous connaissons tous.
Voilà pour la petite mise au point façon Jackie Quartz.
Pour tout vous dire, je n’ai pas été emballée par la Coccinelle sortie en 1998. Je la trouvais trop ronde, trop voiture de dessin animé, trop « jouet ». Je préfère nettement la Nouvelle Coccinelle, sortie en 2011. Ses ailes sont moins dodues, son museau est plus allongé et elle gagne en espace intérieur.
3 portes, mais fastoche pour l’enfant de monter dedans. L’installation du siège auto Isofix (RodiFix de Bébé Confort) est là aussi très simple puisque les points d’ancrage, même si ils sont discrètement cachés, restent aisément atteignables pour que les mâchoires du siège auto viennent se clipser dessus.
1,4 l, 150 chevaux, correct pour une maman comme moi. Moins correct le volume du coffre : 310 l, impossible d’y mettre le vélo 14 pouces de l’enfant. On ira donc se balader avec la trottinette qui prend moins de place. J’ai voulu tester à peu près tout ce que je devais tester si j’étais propriétaire de cette voiture : la protection de capote et le filet anti-remous. Tout ceci prend déjà pas mal de place dans le coffre alors à moins d’avoir réellement besoin de la protection, je vous suggère de la laisser dans votre garage.
Pour installer la protection, en dehors du fait qu’elle soit tout de même assez lourde, j’ajoute qu’il faut faire attention lors du portage à ne pas mettre un coup sur la carrosserie avec le peu de partie métallique qu’elle comporte. Ensuite, il n’y a qu’à « enfoncer » 2 crochets dans les encoches prévues à cet effet. Là, pas besoin du manuel, on pige de suite le fonctionnement, il tombe sous le sens.
L’opération s’avère plus tendue pour le filet anti-remous. Cette fois, je suis équipée du manuel. Je l’enlève donc du coffre où il est rangé et je l’ouvre. Pas trop de difficultés. Là où le manuel m’a bien aidée, c’est dans la manière de rentrer les 4 « pics » dans les encoches de la voiture. Il ne faut pas se fier aux différents craquements que fait le filet lors de pliages-dépliages, c’est parfaitement normal, même si la première fois, on se dit qu’on a pété un truc.
J’ai donc pu l’installer, mais je n’ai pas pu rouler avec. Le siège auto a dû être enlevé pour effectuer la mise en place du filet, vous comprendrez que je n’ai pas voulu rouler avec mon fils à la place du passager avant (j’étais seule avec lui lors de cet essai). Même si les enfants sont acceptés à l’avant sur les voitures 2 places, celle-ci étant une 4 places transformable en 2 places, je ne tente pas le diable.
Après avoir rabattu les 2 sièges à l’arrière (50/50) je m’aperçois que si on gagne en place pour mettre du bazar, c’est pas fabuleux quand le bazar doit dépasser du coffre vers l’avant. C’est plus grand qu’une trappe à skis, mais ne comptez pas sur cette auto et sur le volume gagné (qui passe alors aux alentours de 900 l) pour faire des courses dans un magasin de bricolage ou pour acheter des meubles suédois.
Pour ce qui est de la conduite, là je suis hyper positive. Cette classe intergalactique dedans. Je ne vous parle pas du succès rencontré en croisant une ancienne Cox, je pensais que c’était à moi d’être contente de la croiser mais le monsieur au volant avait l’air encore plus ravi de voir la version moderne de son auto !
Les sensations étaient agréables, je me suis sentie bien installée, mon fils également. Petite note aux parents : si vous avez un cabrio, pensez à décapoter pour installer le siège auto, ça sera tout de suite plus facile. Le moteur n’est pas bruyant. MAIS. Oui, « Mais » ! Sur l’autoroute, le problème des cabriolets (même non décapotés) c’est le bruit qui vient de l’extérieur. A 110 km/h, ça passe. Au delà, sur les portions limitées à 130 je n’entendais plus du tout ce que disait mon fils depuis son siège.
Démarrage sans clé. J’ai même droit aux détecteurs d’angle mort sur les rétros. Très bonne boîte automatique (7 rapports) efficacité redoutable en conduite. Seul hic noté plusieurs fois. Je sors d’un parking en marche arrière (R – Rear), je veux ensuite avancer (D – Drive) je sens un petit temps de latence entre les 2. En mode manuel, zéro défaut.
Si le manuel dit que la capote s’ouvre et se ferme à 50 km/h, c’est VRAIMENT à cette vitesse et seulement que vous pourrez l’actionner. J’ai déjà pu tester sur d’autres modèles, 20 km/h au dessus de la vitesse recommandée, ça passait. Là, c’est bien bloqué jusqu’à ce que le compteur soit à 50. C’est allemand, une règle, ça se respecte. (NB : Je suis plutôt italienne, je teste, et si ça passe, c’est que ça peut passer !)
Ce qui a le plus plu à l’enfant, c’est de pouvoir actionner seul (pas encore 4 ans) l’ouverture de la capote, pour le besoin de photos, il s’est prêté au jeu (faut pas trop le pousser dès qu’il s’agit de voiture). Simple comme bonjour et même pas peur que le toit ne lui tombe sur la tête 😉
Le rendu de la caméra de recul n’est pas fabuleux sur l’écran d’Infotainment. J’ai bien sûr testé le son à partir de ma clé USB, bon, mais forcément, on est dans un cabrio, donc, dès que ça va un peu vite, on perd pas mal en qualité.
Petites rangements, 2 boîtes à gants dont une qui ferme à clef (forcément, si vous laissez la voiture capote ouverte pour faire des courses, c’est trop simple de piquer des trucs), portes-gobelets, climatisation bi-directionnelle.
En balade à la campagne, entre Seine et Marne et Loiret, 2 mamans et 2 jeunes enfants (donc 2 sièges auto), je peux vous assurer que nous étions parfaitement à l’aise et que les petits se sont régalés. La voiture est même sortie des sentiers battus puisque le système de navigation nous a faits prendre des routes en terre et cailloux avec des passages de ponts très « typiques ». Même pas mal !
Ma seule crainte aura été le parking Rue de Rennes à Paris. Gloups. Si vous avez peur pour vos jantes et votre peinture, n’y allez pas ! La Cox est sortie indemne, mais uniquement parce que j’ai avancé à 2 de tension en scrutant partout.
Les points forts de cette version Couture ? La sellerie cuir Nappa. Agréable au toucher et jolie pour les yeux. La signature « Couture » est d’ailleurs visible sur la boîte à gants (celle qui vient de l’ancienne Cox – la plus haute – pour les non-averti(e)s) et sur la carrosserie.
Cette Cox a aussi une particularité : elle attire les coccinelles (les bestioles, pas les autres voitures). Je me suis retrouvée plusieurs fois avec des petites bêtes à bon Dieu sur la carrosserie et le pare-brise. Coïncidence ? Cela m’a bien amusée.
Le coup de la Coccinelle dans la Coccinelle, pas mal !
Pour en revenir à la voiture, cette nouvelle mouture est très réussie. Comme vous le dites, elle est beaucoup plus basse et donc aérodynamique que la Beetle, peut-être un peu moins en rapport avec la version historique, mais finalement plus actuelle… Depuis sa sortie, elle me fait penser à une Porsche 911 un peu surélevée…
Fan de la vielle « cox », j’adore également le design de cette nouvelle coccinelle « moderne avec un petit air de porsches .
Voiture de fille certains dironts 😉
Moi, je la trouve très belle.
Moi aussi je préfère cette nouvelle version, sans aucun doute !