Top Gear UK : peut mieux faire #SpoilerAlert

Je suis ravie de pouvoir ré-entendre le générique de ce show, heureuse de découvrir la nouvelle version. C’est donc un article sous forme de commentaires en live pendant que je regarde l’émission, nouvelle formule.

Chris Evans n’est pas super imposant à l’antenne, il ne fait pas très dominant (quand on sentait cela avec Jeremy Clarkson). Il démarre par dire que c’est l’audience qui est totalement nouvelle et améliorée. Mini tâcle, gentillet.

En apercevant Matt LeBlanc, je m’attends à le voir sortir un « how u dooiinn ? » 10 ans de Friends, ça marque !

On embraie direct avec un reportage, sur une base naval américaine : des avions, des hélicos… Une petite séquence hommage à Top Gun. Ils sont dans le centre d’entraînement des meilleurs pilotes d’avions de chasse.

Oh ! Chris se met au volant d’une Dodge Viper ACR. Ligne droite sur la piste de décollage, ça va vite, il rigole, annonce les performances de la voiture, commente les bruits…

Mais en face, la compétition arrive, voilà la Corvette Z06 pilotée par Sabine Schmitz.

Et merde, ils ont équipé les voitures avec des gros flingues sur le toit…

Ils transportent chacun un instructeur de l’armée.

Je ne vois pas trop l’intérêt de la scène ? Une course entre les 2, oui, mais les flingues pour les avoir dans la ligne de mire, ça me paraît too much.

Sabine a rendu malade son copilote, pourtant il est rompu à des exercices bien plus périlleux, mais le voilà à 2 doigts de la gerbe.

Vous imaginez bien que sur une piste, entourés d’avions, ils ont fait la course (prévisible).

Le Stig refait (enfin) son apparition. Petite phrase d’introduction de Chris Evans : « We got custody ! » = « on a la garde » – comme le dirait un parent divorcé en parlant de la garde d’un enfant. Il va tester la Viper, Là, je n’ai pas du tout été impressionnée, je l’ai senti « posé » sur certains virages…

Enfin une séquence différente, un roadtrip old school (comme je les aime) : ils doivent, depuis les studios de la BBC, se rendre à Blackpool (à 400 km) en Reliant Rialto, voiture à 3 roues… La maman de cette voiture, la Robin, a été été testée sur la même émission, même si ce n’était pas du tout dans le même contexte, c’est un peu déjà vu.

Celle de Matt commence à fumer après à peine 41 km, ça démarre plutôt mal.

Il fini sur une dépanneuse à commenter la voiture et semble désespéré…

Juste avant l’arrivée à Blackpool, LeBlanc veut absolument finir le trajet au volant de l’auto. Petite musique dramatique comme à la fin d’un match de Rocky où tu espères qu’il va se relever pour finir le combat et gagner.

Modèle suivant : la voiture qui servira de mètre étalon pour établir un temps : une Mini Cooper et on fait entrer les invités. Jesse Eisenberg (The Social Network, Café Society) et Gordon Ramsay (chef triplement étoilé).

J’aime beaucoup les 2. On parle de leur actu, ou plus précisément, chacun lit le prompteur qui annonce l’actu de l’autre. On essaie l’originalité, mais je trouve ça pas fabuleux. Lire un prompteur n’est pas évident, il faut savoir utiliser le bon ton quand on annonce la vie de celui qui est à côté pour intéresser les téléspectateurs.

Bien sûr, on présente aussi la première voiture qu’ils ont possédé mais aussi les actuelles ou futures…

Gordon Ramsay possède désormais une LaFerrari depuis quelques mois. Il va en recevoir une autre dans quelques temps : une LaFerrari Spider, et est même venu avec sa future clé ! Ca en jette un peu là.

Quant à Eisenberg, il ne peut pas battre Gordon Ramsay sur ce terrain car il vit à New York et se déplace majoritairement en vélo.

Il tente de se rattraper en expliquant qu’il a déjà conduit une Porsche un jour, mais ne sait absolument pas quel modèle. Chris lui présente plusieurs photos pour qu’on se fasse une idée de ce qu’il a pu piloter. C’est à moitié amusant…

Petite différence pour le circuit emprunté par les vedettes pour claquer des temps, ils ne sont plus uniquement sur piste, ils passent aussi dans la boue. Ca, c’est pas mal.

Je ne commente pas trop cette section car ils sont les premiers à passer, mais l’acteur est posé au volant comparé au chef.

Harris annonce que l’un des 2 sera le premier sur le tableau d’affichage des scores. L’humour anglais !

A la moitié de l’épisode, je suis pas spécialement emballée et je m’ennuie un peu.

Arrive le moment que j’attendais, Matt LeBlanc présente l’Ariel Nomad, on a déjà pu en voir des extraits diffusés sur le net.

Il fait le couillon en mode off-road et on-road et s’éclate comme un gamin et le dit, difficile de comprendre tout ce qu’il dit sauf quand il intervient (heureusement) en voix off.

Ok, c’est pas le bolide de monsieur tout le monde, mais Top Gear est là pour nous présenter toutes sortes d’engins.

Il a une mission, tenter d’échapper avec sa Nomad à 3 paparazzi équipés d’équipements photo : un avec un drône, un avec une moto de cross et l’autre avec un ULM, ils doivent réussir à prendre une photo nette de lui pendant qu’il conduit,

C’est plutôt amusant à voir, il y a quelques belles images, le décor y est pour beaucoup, même si on sent une grosse mise en scène.

Le Stig vient encore une fois mettre son petit grain de sel pour venir à la rescousse du comédien, c’est un peu de la triche du coup !

Je n’ai pas du tout apprécié la séquence suivante avec les Land Rover et Jeep Willys et les différents challenges à Blackpool… Seul le passage où les voitures roulent sur la plage semble intéressant, mais pourquoi à la nuit tombée ? Je me suis un peu ennuyée…

Il existe de grosse différences de qualité d’image entre le passage à Blackpool et celui avec les Corvette et Viper…

Conclusion ?

J’attends mieux des épisodes suivants, car le problème ne réside absolument pas dans les présentateurs, mais dans le contenu (voitures essayées, défis) et la réalisation.