La Formula-E à Paris [jour 1] #MerciMichelin
J’ai reçu, il y a plusieurs semaines, une invitation pour assister à la course de Formula-E aux Invalides aux côtés de Michelin.
Je n’étais que joie et amour à cet instant. Ma demande d’accréditation à la FIA était partie quelques jours plus tôt mais je ne pouvais pas rater cette superbe chance qui m’était donnée de vivre 2 jours avec Michelin (je n’ai jamais pu être dispo aux événements précédents). Autant vous le dire, la plupart des accréditations ont été refusées pour cause de débordement de requêtes.
Au programme de ces 2 jours : présentation du pneu officiel de la Formula-E, e-Prix de Paris et plein de surprises.
Nous étions quelques invités et l’ambiance était bon enfant. Soumaya de la Carista, Clémence des Enjoliveuses, Antoine du Garage des Blogs, Adrien d’ABC Moteur, Romuald de The Automobilist et Sébastien de 4Legend étaient présents également 😉 Deux hommes, Renaud et Laurent ont remporté un concours pour participer avec nous à ces 2 journées et ils étaient bien sympathiques.
Je me suis donc débarrassée de mon fils, en pension chez les beaux parents, et de mon mec (en déplacement professionnel) pour me rendre seule le vendredi 22 avril au lieu de rendez-vous fixé par nos hôtes : l’Apicius (1* Michelin).
Un petit déjeuner est servi et nous avons droit à un briefing sur les 2 jours à venir avec un peu plus d’informations. Comme Michelin est le manufacturier officiel des pneus de la Formula-E, il était logique de nous parler un peu de la marque et du produit. Voici donc le Pilot Sport 4 en vedette : un pneu conçu pour les berlines sportives dont les performances sont assez impressionnantes.
La longévité est plus importante que celle des concurrents (5 000 km de plus que le Bridgestone S001). A 80 km/h, sur sol mouillé, le freinage s’exécute 2,63 m plus tôt, et à 100 km/h par temps sec, c’est 1,24m plus tôt que le pneu Bridge. Il a aussi une valeur énergétique (C) : il permet donc de moins consommer de carburant. Seul Goodyear fait mieux que Michelin en terme de durée de vie du pneu, mais moins bien pour les freinages et la conso.
C’est donc un pneu réactif, conçu à partir des techniques utilisées en compétition. Le pneu pour les particuliers et celui de la Formula-E ne sont pas très différents puisque les monoplaces utilisent des 18′, que les circuits sont en ville, et qu’ils doivent permettre d »économiser un maximum d’énergie. Ce championnat est un superbe terrain pour expérimenter des pneus étant donné qu’un seul train de pneu est autorisé pour les essais et la course.
Petite douceur dans ce monde de brutes, le Pilot Sport 4 a même un flanc « velours » pour protéger les jantes.
Nous découvrons que le pop-up store de Michelin, ouvert jusqu’à la fin du mois de mai 2016 a bien cartonné puisque si aucun objectif de chiffres de ventes n’était fixé, celui fixé (pour 3 mois) pour l’audience sur cet espace a été atteint en un seul mois. Ils proposent également le montage à domicile, l’assistance et la garantie. J’avoue que c’est pas mal fichu. Ca évite de se bloquer dans un centre de montage de pneus.
Voilà pour la partie présentation technique du produit. Maintenant, en voiture !
Quatre étapes sont prévues au programme. Un peu plus de 150 km avec plusieurs autos différentes : une Audi TT, une Audi A3, une BMW Z4, une Mini Cooper S Roadster, une Mercedes Classe C… Sur nos 4 parcours, 2 seront des rallyes de régularité. Des énigmes nous seront remises dans des enveloppes, une surprise est prévue pour les gagnants. Mais je participe à The Amazing Race en fait ??
On a notre roadbook et notre première énigme à résoudre : « le point commun entre la carte et le Pilot Sport 4 » – le velours. C’est con, on avait bon mais on changé de réponse quelques heures plus tard. En route !
Première voiture : l’Audi TT et c’est Clémence qui se met au volant pendant que je lui donne les instructions sur le parcours. On quitte Paris pour aller au Château de Breteuil, en passant par la N118, sortie Toussus le Noble, puis Saint Aubin, Gif sur Yvette, Les Molières. Autant dire que je connais bien le coin, puisque je vis pas très loin et que j’ai même fait un séance photo de la 500x devant 😉
Pause pipi-café et deuxième énigme : reconnaître les modèles des pneus Michelin présentés sur des chevalets dans le parc du château. Là, on a eu bon, c’est sûr : Cross Climate – Pilote Sport 4 – Pilot Sport Cup 2 !
On repart et là, c’est moi qui conduit la Classe C pendant que Clémence fait la copilote. Il faut pas se louper, c’est maintenant que le rallye de régularité démarre. On aura notre moyenne de conduite à la fin du parcours qui nous mène au Château d’Esclimont. Petite erreur de parcours, on a perdu 1km500 pas plus, demi tour, on met la gomme (logique, pour cette journée « pneu »). On passe par de très jolis endroits La Celle les Bordes, Sonchamp, Orphin…
Sur place, le déjeuner nous attend et la pluie arrive. Notre moyenne est de 52 km/h, il faudra donc obtenir la même (ou pas loin) pour marquer des points.
Re-enveloppe : « le point commun entre les mignardises du déjeuner et le pneu » ? Il me semble qu’on s’est tous loupés. Il fallait trouver « velouté » pour le velours du flanc du pneu et l’aspect velouté de nos mignardises. Trop balèze !!! Le repas fini, on est prêtes et motivées pour calculer notre moyenne durant le parcours pour être sûres de pas nous louper.
Cette fois, ça sera la Mini Cooper S Roadster. Clémence au volant, je suis sa copi et roule ma poule ! On nous remet une nouvelle enveloppe.
Finalement, on s’est plantées de route 2 fois, mais j’étais sur ma calculette de téléphone pour donner des indications sur notre moyenne, on était aux alentours de 46-47, donc ma pilote a fait quelques pointes quand il le fallait pour l’augmenter. C’était pas si simple que ça de tenir 52 de moyenne en passant des des petits bleds où on se tape le feu rouge 30 sec… Mais, ça semblait plus faisable que tenir 72 km/h de moyenne comme Soumaya et Antoine !
On fait un point stop en apercevant la Team Michelin qui calcule la moyenne depuis notre départ. Logiquement, ça devrait aller. Mais est ce que les autres auront fait mieux ?
On arrive finalement, assez crevées, à l’Abbaye des Vaux de Cernay où nous attendent les dernières questions.
Sur place : « quelle est la plante qui permet de fabriquer un pneu sur les 3 présentées » ? Je suis pas du tout « Nicole la Jardinière », alors autant vous dire qu’en dehors du laurier que j’ai reconnu (pour en avoir dans mon jardin) je savais pas ce qu’était le 2 autres trucs verts à côté. Cependant, je me suis doutée que c’est pas la plante qui faisait des petites fleurs avec des toutes petites feuilles qui était concernée. Ni une, ni deux (ni trois, ni quatre) j’ai téléchargé l’appli « pl@ntnet » que j’avais déjà testée et j’ai pris en photo une feuille de la plante qui me semblait la plus « logique ». Paf : « ficus elastica » connu aussi sous le nom de « caoutchouc ». Bon, là, c’est sûr, on a le point !
Autre quizz sur place : « écoutez 3 sons correspondants à des championnats auto et trouvez le nom ». Là, je crois qu’on s’est emballées. On n’a même pas voulu réécouter tellement on était sûres de nous. Et lamentablement, on a répondu « F1 » quand il s’agissait des « 24H du Mans »… Mais on a eu bon sur la Formula-E et le WRC.
Question finale : « au dos de chacune des cartes, il y a un mot qui permet de constituer une phrase, trouvez là ». Fastoche : « De la piste à la route » !
C’est l’heure de la délibération. Et comme pour l’attente d’un résultat d’examen, on est tendues… On nous demande de nous asseoir pour connaître le classement des 2 épreuves cumulées : questions + épreuve de régularité.
En dernier, la Team Michelin qui s’est -heureusement – auto-déclassée (hé ho, vous aviez les bonnes réponses d’avance, c’est de la triche !). Les gagnants du concours Michelin sont arrivés 5ème. En 4ème position : Soumaya et Antoine (- 6 km/h d’écart). A partir de la 3ème position, on sait qu’on va avoir une surprise le lendemain. Cette place revient à Romuald et Adrien. Purée, on est dans les 2 premières !
Déjà, on est heureuses ! Les gagnants de la première place : 4Legend et un accompagnateur Michelin. Etant donné que nous étions en nombre impair, c’est Romain qui était dans la voiture. Il cède donc sa place et elle sera attribuée par tirage au sort… à Soumaya !
On a fini 2ème ! Je vous raconte même pas la joie ! On a su qu’on allait faire un tour du circuit samedi, juste avant le départ de la course, mais dans quelle voiture ? On va conduire ou pas ? On va aller vite ou pas ? Encore un suspense de dingue (mais si vous avez lu le blog, vous savez déjà) !
Avant ça, il faut vite repartir car on doit dîner à Paris… Près de la Tour Eiffel… Ha non, dans la Tour Eiffel : au Jules Verne. L’excitation est à son comble, et pour cause, certains n’y sont jamais montés, et d’autres n’y sont pas retournés depuis des années. Rien que prendre l’ascenseur pour aller au resto est magique.
Par contre, Alain ton resto 1*, il faut vraiment qu’on en parle. J’ai osé regarder les prix pour le déjeuner, par curiosité. Et pardon, mais j’ai déjeuné chez ton copain Yannick (Pavillon Ledoyen, 3*) et pour 45€ d’écart, je préfère ne pas avoir la vue mais un service ir-ré-pro-cha-ble et des plats qui me font frémir les papilles. J’avoue que j’ai été quelque peu « surprise » du niveau et ravie de ne pas avoir choisi ce lieu pour les 36 ans de mon homme.
Je ne suis pas restée jusqu’aux 2 desserts – 6 plats, c’est trop pour moi – surtout après un déjeuner déjà bien copieux. De plus, tenir 2 h à table m’est difficile…
Un VTC (râlant contre l’e-prix de Paris) m’a ramenée jusqu’à mon Infiniti Q30 pour que je puisse rentrer me reposer avant la grosse journée du lendemain.
Un immense merci à toute la Team Michelin pour cette journée crevante mais hyper fun ! Merci aussi à Clémence d’avoir été si top et impliquée pour les défis !
Thibault, Isabelle, Vincent et Romain <3
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