Essai : Toyota Yaris Hybride
Le mois de février sera hybride sur le blog et c’est une première depuis la Volskwagen Jetta Hybrid.
Je deviens accro à l’éco-conduite et ça me plaît alors plutôt que vous parler du design, qui est plutôt classique pour une citadine, j’appuierai beaucoup sur la consommation.
Sur autoroute, c’est aux alentours de 5,2 l aux 100 que je me situe, en ville, aux alentours de 4,2 l. Si vous aimez les défis, vous aimerez conduire une hybride. Le but étant de faire toujours mieux que la fois précédente.
Lorsque j’en ai pris possession, mon premier réflexe a été d’activer le mode « éco » et de visualiser l’écran indiquant les conso. Oh la jolie surprise, la personne avant moi a fait 15 l ! Il faut vraiment bourrer comme un dingue pour en arriver là. J’espère que si c’est un journaliste, son article ne sera pas anti-hybride au motif qu’elle consomme plus que ce que Toyota annonce 😉
Très honnêtement, si on essaie/achète une hybride, c’est surtout pour l’utiliser dans les conditions dans lesquelles elle doit/peut être utilisée. Alors certes, je roule aux limitations de vitesse, mais il me semble qu’on devrait tous le faire. J’ai encore eu la désagréable surprise de me faire doubler en ville, à 45 km/h 100 m avant une école par un monospace avec la pancarte « bébé à bord » sur la lunette arrière… Encore un énervé qui pense qu’une voiture hybride est une voiture qui n’avance pas.
A la fin de mon essai, j’avais parcouru 200 km et mon « plein » de 10 litres m’a coûté 12€. Ce qui confirme ma consommation de 5l par 100 km parcourus. Cet accent sur ce point est juste là pour soutenir le fait que cette voiture n’est pas gourmande, à l’heure où beaucoup d’entre nous se posent des questions sur la réelle consommation des automobiles et des valeurs fournies par les constructeurs. Toyota affiche 3,3 l aux 100 km pour les parcours extra-urbain et 3,1 l pour la ville. Certes, je suis au dessus, mais assez peu pour que cela me choque, elle reste tout de même peu gourmande. Le point positif pour les banlieusards qui vont bosser à Paris en voiture ? Pouvoir rouler pendant les pics de pollution, les hybrides ont le droit au même titre que les électriques !
Maintenant, voilà mon petit résumé, hors conso, de l’expérience de conduite et du style de la Yaris.
Elle est petite mais finalement, l’espace intérieur est bon, plutôt bon même, surtout que sur la version essayée, le toit panoramique donne beaucoup de luminosité. L’enfant avait de la place à l’arrière et s’il n’a pas été impressionné par le design de la voiture, il affiche un goût assez prononcé pour les petites autos.
L’écran de navigation/conso n’est pas tactile, mais je m’en suis bien sortie « à l’ancienne ».
La conduite est facile, même si le rayon de braquage n’est pas phénoménal pour une ‘tite auto. On entend assez peu les bruits extérieurs, en revanche on s’aperçoit en 1/4 de seconde que le moteur thermique se remet en marche, surtout quand on s’est arrêté en mode électrique à un feu et que le moteur se remet en marche.
La planche de bord est sobre (trop ?) et ça fait très voiture américaine, il n’y a pas de matériaux exceptionnels. Cela reste fonctionnel sans être cependant au (mauvais) niveau des constructeurs qui font dans le minimaliste/plastique.
Le mode B permet de récupérer un maximum d’énergie lors des décélérations, à n’utiliser qu’avec parcimonie et en ville ou pendant une grande descente sur une voie rapide qui demande un freinage (sur la N118 à hauteur de Meudon par exemple où on passe de 90 à 50 rapidement).
Elle ne fournit pas des accélérations dingues, mais, je sermonne encore, cela sert uniquement quand on en a besoin, pour doubler ou entrer sur une voie du périph et qu’on a juste besoin d’un petit coup de pouce. Il suffit juste de ne pas avoir tous les modes éco enclenchés et ça se passera bien. Oui, sur autoroute, le moteur fait nettement plus de bruit que lorsqu’on se trouve en ville et malheureusement, ça n’est pas la « puissance » qui fait ça.
Vous connaissez tous Toyota qui a mis l’accent sur la fabrication de ses Yaris en France, hé bien, je dois vous dire que je trouve cet aspect très important étant donné l’économie actuelle de notre pays. Savoir que ce sont des ouvriers du Nord de la France qui assemblent toutes les Yaris d’Europe, cela permet de participer à la bonne économie et à l’emploi. Tout le monde le verra, c’est écrit sur la lunette arrière 😉
Je ne suis pas certaine que j’ai à convaincre qui que ce soit de la réussite qu’est la Yaris (généralement parlant) étant donné les chiffres de ventes. Je suis convaincue de la nécessité d’acheter une hybride quand celle ci est réussie. C’est le cas pour la Yaris Hybride.
Je cite deux excellentes raisons d’en acheter une : consommer moins et protéger les emplois dans l’hexagone.
Pour l’avoir testé également, j’ai vraiment apprécié conduire cette petite Hybride. Un seul bémol : le bruit lors des phases d’accélération et l’effet « patinage » de la boîte. Disons que c’est une voiture qui aime la souplesse… 🙂