Essai : Lexus RC300h

Je suis très conquise par ce coupé hybride. Que waaaa ??? Un coupé HYBRIDE ? Oui. L’hybride, je connais, j’aime ça. Mais c’est vrai que lorsqu’on pense à un coupé on pense plutôt à un moteur qui envoie du pâté.

On peut être un beau coupé en étant discret mais puissant, silencieux mais pêchu. J’ai adoré cette voiture pour parcourir les routes à virages du Parc Naturel de la Vallée de Chevreuse.

Cette voiture m’a beaucoup plu, et pour bien des raisons.

La motorisation hybride, qui permet aux éventuels acquéreurs de ne pas se faire tabasser par un bon coup de malus dans la ganache. Quand on conduit en ville, un coupé ne passe pas inaperçu, mais quand on est sur le mode électrique, et qu’on passe silencieusement près des gens, ça crée un petit effet de surprise. Là, on n’a pas droit à un regard envieux ou énervé, genre « oh la belle voiture » ou « pppffff ça consomme, ça pollue, c’est un kéké au volant ». Non, ici, on a des regards curieux : « comment est ce possible, elle a une voiture avec un look sport, mais elle fait pas un bruit ». Limite je me suis demandée si les gens pensaient pas que ma voiture avait un souci 😉

Dans le même ordre d’idée, j’aime le design pas du tout ostentatoire ou m’as-tu-vu. Le logo de Lexus est loin d’être aussi « banal », dans le sens « on en voit partout », que celui des certains constructeurs que l’on voit « partout » et qui ne dégagent plus vraiment d’originalité ou de curiosité quand on aperçoit leurs voitures sur les routes.

Le bouclier avant, en X, perso, j’aime assez car étant assez – non – « carrément » – fan des dessins animés « Cars » du Studio Pixar, j’imagine très bien une Lexus (ou Toyota) avoir une bouche à la place de ce bouclier 😉

L’intérieur. Oui, j’aime ce petit air de vieille bagnole inside, un peu comme quand tu te mets au volant de la dernière Nissan GT-R mais que tu as l’impression d’être dans une voiture des années 90. Rien que les boutons pour passer de « média » à « radio » sont petits et fins, pas du tout 2016. Ca a un charme fou à mes yeux.

Bon, la petite horloge est là pour rappeler qu’on est chez Lexus tout de même, c’est du haut de gamme, faut pas déconner.

Le confort des sièges est bon, c’est encore une fois le style qui prime pour moi. Le cuir perforé avec une couleur dont je suis pas fan « à la base » mais que je pardonne aisément à ce type d’auto. C’est psychologique. On ne met la même sellerie avec la même couleur sur une Yaris ou une Twingo, je vomis, mais là, non.

Bon après, j’avoue ne pas avoir du tout focaliser sur le confort des sièges tellement j’étais occupée à conduire, à prendre des virages, à tester les accélérations, à essayer les différents modes de conduites (éco / normal / sport s) à regarder la consommation… Si on aimerait pouvoir virer le toit pour avoir les cheveux au vent, heureusement qu’il y a un toit ouvrant pour nous amener un peu plus cet esprit de liberté qu’on cherche au volant d’un coupé.

La conduite est super douce, la voiture est basse alors il faut respecter les limitations sur les dos d’âne, agréables à passer grâce aux bonnes suspensions, sinon, vous risquez de foutre un peu en l’air le bas de caisse. J’avoue que prendre les multiples virages dans la Vallée de Chevreuse est un plaisir avec cette Lexus, tellement la voiture suit les mouvements que j’impose au volant, c’était un peu comme un ballet…

Je me répète, mais c’est un coupé sympa et pas ostentatoire, alors avec 223 ch, on est nettement plus dans la « conduite plaisir à la cool » que la conduite « je veux rouler vite et fort et faire des gros vroom ». Pour ça, faut prendre la 200t ou la RC F.

Bien entendu, ce n’est pas une familiale, alors si vous avez des enfants qui ont 14 ans ou mesurent déjà 1m60, ils auront assez peu de place à l’arrière pour être confortablement installés. Mon fils, toujours sur son rehausseur était parfaitement en place et à littéralement surkiffé cette voiture. Je vous rassure, il n’utilise pas ce terme exactement, il est plutôt dans le « wwwhoooaaaaaahhhh qu’elle est belle !!!! ».

Mon test pour le volume du coffre (340 L) parle de lui même, je rentre dedans sans problème (!). 

J’ai roulé sur plus de 200 km avec la titine, et j’étais sur une moyenne de 5,2 L au 100. Plutôt pas mal alors que je me suis faite plaisir sur autoroute avec quelques pointes.

Et maintenant, un pot pourri de petites choses appréciées : le système audio Mark Levinson (17 haut-parleurs Premium Surround), les sièges avant chauffants et ventilés, la caméra de recul, l’écran de navigation de 7″, le toit ouvrant électrique, le démarrage sans clé (rigolez pas, toutes les voitures récentes n’en sont pas dotées)…

Il va bien sûr falloir parler de ce qui fâche. Y’a toujours une raison de râler, vous me direz. Sur la GS300h, le truc qui m’avait le plus gonflé, c’était la molette pour utiliser le système de navigation. Là, point de molette, mais un « Touch Pad », un peu comme celui que j’utilise avec mon ordi, étant donné que je déteste les souris. Sauf que le pad de la Lexus, j’ai eu un mal de chien à le maîtriser.

Je garde un excellent souvenir de cet essai. Reste à savoir quelle prochaine Lexus j’aurai envoyé de tester 😉

Version essayée : RC300h Executive