Essai : Audi Q7 e-tron Quattro

Cet été n’est pas spécialement placé sous le signe des essais comme vous avez pu le remarquer sur le blog. Je profite des vacances en famille, comme beaucoup de français, mais lorsque Audi me propose d’essayer sa Q7 e-tron Quattro avec mon fils, je ne peux pas refuser.

Cette voiture a deux avantages pour moi (et les familles en général) : être spacieuse et être hybride rechargeable.

Avant de prendre le volant, un instructeur des Audi Driving Experience nous donne quelques conseils : les différents modes de conduite, comment visualiser le virtual cockpit… Il y a pas mal de boutons, il faut les apprivoiser pour conduire au mieux.

J’ai donc pris la route depuis le Pavillon Royal (dans le Bois de Boulogne) en direction du Perche en prenant les petites routes avec notre Q7 noir Orca (finition Avus). L’enfant était plutôt fier d’avoir un siège auto Audi 😉

Voici donc ce qui m’a plu :

• Mention spéciale au virtual cockpit. C’était la première fois que je le testais. Avoir sous mes yeux la carte de navigation sur un écran LCD de 12,3 pouces avec les instruments de bord en petit, c’est un réel confort de conduite et puis ça fait sacrément futuriste.
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• Le design de la voiture est assez réussi, il faut simplement aimer les grosse voitures hautes. La calandre surtout est franchement canon et imposante.
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• Les suspensions pneumatiques qui absorbent les imperfections de la route. En mode « confort » c’est encore plus flagrant.
• L’espace à l’arrière pour mon fils. Ok, je n’ai qu’un enfant, mais il est aisé de voir, sur les photos, qu’un deuxième enfant (voire même un adulte) serait aussi confortablement installé.
• Les finitions. Comme à son habitude, Audi ne déçoit pas. Bien entendu, sur une voiture à plus de 80 000€, on est en droit d’avoir de la qualité 😉
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• Bien qu’étant hybride, avec une autonomie de 56 km en full électrique, la voiture roule au Diesel, cela a donc un réel avantage, aller plus loin ! Et c’est là où même si vous vous dites que 56 km en électrique, c’est peu, finalement, c’est assez pour beaucoup de français qui font ce nombre de kilomètres tous les jours pour aller travailler. Aucun souci avec la Q7 pour aller bosser dans Paris.
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• La taille du coffre, malgré la présence de la batterie, est important : 650 l. Autant vous dire qu’avec cette contenance, je me verrais assez bien partir pour mon Gers et ramener sans difficulté le vélo du mouflet, une glacière avec plein de bouffe et des bonnes bouteilles 😉
• Le régulateur adaptatif, qui existe bien entendu sur d’autres autos, mais qui est, sur ce genre de voiture, taillée pour les longs trajets, une réelle utilité. Autre particularité géniale, elle s’arrête et redémarre toute seule, comme une grande. Alors, à un feu, en ville, vous oubliez, il faut une voiture devant vous. En revanche, dans les bouchons, c’est génial et bien pratique.
• Dans la même veine, j’aime quand la voiture lit les panneaux de circulation et adapte sa vitesse en fonction de ceux-ci.
• Le rendu sur l’écran central (du système multimédia) de la caméra de recul est excellent.
• Sur cette finition, le top : le toit ouvrant panoramique !
• On peut sortir des routes classiques pour passer dans les champs sans aucun souci avec le mode « allroad », et c’est bien tentant avec une telle voiture !
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• Comptez une nuit, 8h exactement, pour recharger complètement la batterie sur votre prise classique de garage.
• L’autonomie annoncée, mais que je n’ai pas pu tester dans les conditions réelles (il va falloir que je la reprenne, alors !) : 1 400 km. Ceci en tenant compte du plein de 75 litres de Diesel et des 56 km en électrique.

… et ce qui m’a moins plus :

• J’ai bien senti quelques lourdeurs au freinage. Le poids de la voiture, environ 2500 kilos pèse lourd, chaque freinage est « long », même en appuyant franchement sur la pédale.
• Sur une Q7 e-tron, on veut de la place, on peut même se dire que c’est la voiture idéale pour les familles nombreuses. Or, si la Q7 « classique » offre une troisième rangée de sièges pour caser 7 personnes, la version hybride rechargeable ne le permet pas. La faute à la batterie lithium-ion, située sous le coffre.

En bref, c’est une belle voiture qui convaincra certainement plusieurs entreprises car ce modèle est exonéré de la taxe sur les véhicules de société.

NDLR : J’aimerai profiter de ce billet pour dire que je n’ai aucune préférence pour l’une des marques allemandes. J’essaie, et je précise ce qui me plait, mais aussi ce qui me plait moins. Je n’ai donc aucun parti pris. Neutre. Suisse.