Essai : Volvo V40 Cross Country

J’ai déjà dû vous le dire, au risque de me répéter, j’aime énormément la marque Volvo.

Historiquement, c’est une entreprise qui fait évoluer l’automobile en innovant intelligemment, que ce soit avec la création de la ceinture 3 points (brevet laissé libre de droits pour que les autres en profitent), le concept de siège auto gonflable ou l’essai de voitures avec pilote automatique.

Pour mon premier essai à domicile, j’ai choisi la V40 Cross Country (D4 boîte Geartronic 8). Extérieurement, cette voiture a un design réussi, une garde au sol élevée, un style qui invite à faire des bornes dans la joie et la bonne humeur.

On a tous une raison d’aimer (ou moins aimer) certains constructeurs. Volvo pour moi, c’est la sécurité, la robustesse et le confort.

A peine ai-je ouvert la voiture que je suis conquise. Les sièges chauffants bicolores beige/brun avec coutures apparentes, l’incrustation en bois, la boîte à gants réfrigérée, le démarrage sans clé. Même à l’arrière pour l’enfant, la vie à bord était belle : au milieu de la banquette arrière un espace pour caser 2 gobelets, un accoudoir central, et sur les côtés de la banquette également des petits rangements.

Le modèle emprunté disposait de la surveillance anti-angle mort, qui attire bien l’oeil quand on doit passer d’une file à l’autre. J’admets que même si je regarde toujours dans les rétros et que je tourne la tête pour vérifier, avoir un système qui rassure à ce point devient limite indispensable.

Pouvoir choisir parmi 3 ambiances le look du tableau de bord est amusant. Selon le mode choisi, l’affichage diffère. Elégance est un mode d’affichage couleur ambre, avec compteur de vitesse au centre et aiguille illuminée pour faciliter la lecture. Performance, couleur rouge, est plus sportif avec compte-tours central et le compteur de vitesse numérique. Eco (le mien), couleur verte, est similaire au mode Elégance, mais avec l’Éco-guide qui vous indique la consommation de carburant en temps réel et la consommation moyenne depuis quelques minutes.

L’écran du système de navigation était d’excellente qualité, de même pour la caméra de recul. Le toit panoramique est toujours un plus non négligeable, et j’ai découvert qu’une toile peut se fermer dans le sens conducteur –> passagers arrière. Pour vous, c’est peut être rien, mais pour moi ça veut dire (beaucoup ?) que mon fils peut bénéficier de la lumière naturelle à l’arrière, pendant que je moi, je conduis sans être gênée.

Conduire cette Volvo fut un réel plaisir, d’abord parce qu’une boîte auto, ça permet de plus jamais penser aux vitesses (mais ça file une claque quand on récupère une boîte manuelle ensuite…) une jolie souplesse, je n’ai ressenti aucun à-coups, aucune lourdeur. Au contraire, ses 190 ch et 4 cylindres permettent de donner une belle pêche aux accélérations quand nécessaire.

Sur mes trajets les plus longs (50 aine de km) je me suis sentie confortablement assise, et mes passagères, aux dos pourris comme le mien (décidément) ont apprécié les sièges !

Ceci dit, souvenez vous que j’essaie les voitures dans des conditions normales. Je ne vais pas rouler sur circuit, je ne fais pas 500 km exprès, je roule comme n’importe quelle personne qui doit faire des kilomètres avec sa voiture pour travailler, aller faire ses courses, déposer les mômes à l’école. Mais lorsqu’un véhicule est si plaisant à conduire, là, on a envie d’en faire de la route !

Maintenant, puisque rien n’est parfait en ce bas monde, quelques détails m’ont interpellée, la matière plastique de la planche de bord et de la boîte à gants fait un peu toc à côté de la qualité autour. Je n’ai pas compris pourquoi, à plusieurs reprises, le « start & stop » ne s’activait pas alors que j’étais à l’arrêt et qu’il fonctionnait 5 min plus tôt ?

Volvo reste une de mes marques préférées, une de celles qui ne s’est jamais plantée et est restée fidèle à son état d’esprit. Dans l’assiette, comme sur la route, rien ne Volvo ! 😉